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2015-04 COLOMBIE - Cartagena

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Dernière ligne droite en Amérique du Sud : vers Carthagène

Medellin et Caucasia sont loin derrière nous. A présent, notre route est devenue presque plate et l’idée d’approcher de la mer nous motive. 

Dans ces paysages modérément ballonnés, la nature est toujours aussi riche que dans la haute montagne, mais ici ce n’est pas du café que l’on voit sur les branches des arbres mais des oiseaux, des centaines d’oiseaux.

Des perroquets, notamment. 

Et aussi des fruits. Beaucoup de beaux fruits. C’est le terroir des mangues, des bananes, des maracuyas, des guanabanas... 

Sur le bord de route on distingue, de temps à autre, une petite table pleine de fruits à vendre, à l’entrée d’une maison.

Certaines fois, on pédale entre deux rangées de stands débordants de magnifiques fruits.

La richesse de ce pays est époustouflante, et enrageante aussi lorsqu’on est devant la pénible qualité de vie de ses habitants. 

Malgré cela, la plupart des colombiens sont des gens très gais et chaleureux qui adressent facilement aux voyageurs à vélo un bonjour ou un au revoir, en disant toujours :
« que dios los acompañe » (que dieu vous accompagne), du fond du cœur. 

Arrivés à San Onofré, il ne nous restait plus que 120 km pour arriver à Carthagène. On pensait faire le chemin tranquillement, en deux étapes, mais la route plate, la motivation et le bon vent, nous on poussés pour y débarquer en une seule journée (ce qui ne dépasse pas notre meilleur score de 2012 en Inde, 151 km). 

Vers 17h, sous le grand et inlassable soleil, quel soulagement d’arriver, quel grand bien de revoir la mer ! 

Carthagène des Indes restera pour nous la plus belle ville de la Colombie. De chaque côté des ruelles de la ville close se dressent les mêmes murs, balcons, portes, façades, places… battus à l’époque coloniale. 

En regardant toutes ces fleurs et ces couleurs, dans une atmosphère calme, rafraichies par un petit vent de mer, on a l’impression d’avoir changé de pays. En tout cas, on se sent libres de flâner, impatients de regarder partout, heureux de respirer.

Très rapidement, une autre préoccupation vient à notre esprit : comment continuer notre voyage vers le Panama ? 

Aucune route terrestre ne connecte la Colombie et le Panama. 

On comptait prendre une place dans le ferry qui, depuis octobre 2014, assurait la liaison Cartagena-Colon, mais juste la semaine précédant notre arrivée à Carthagène, le ferry a fait sa dernière rotation. 

L’avion est aussi une possibilité mais le fait d’avoir à démonter et à emballer nos vélos dans des boîtes en carton pour les faire embarquer nous décourage.

En plus, nos vélos sont acceptés jusqu’à Bogota seulement. Ensuite, il nous faudrait trouver un autre embarquement pour Panama. 

Dans une agence de voyage, on trouve une croisière faisant les îles des Caraïbes colombiennes, vénézuéliennes et panaméennes, avec une escale à Cartagena.

On a du faire plusieurs allers-retours à l’agence, pendant trois jours, pour, au final, entendre que ce magnifique paquebot ne veut pas de nos « petits » vélos… Ca aurait été possible au port d’embarquement, mais pas à une simple escale...

On s’y voyait déjà ! 

Mais tout n’est pas perdu. Il nous reste encore une dernière possibilité : une traversée croisière en voilier !!! Pourquoi pas ?

L’été est déjà arrivé !!! 

Profitez bien !!!


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